Ma fiction à ma façon, ma vision d'un journal,
Narrant la mission, d'un inconnu loyal
Sans potin connu, sans mot au rapport
D'un cabot venu, qui compta alors...
La paix pour son Roi fut la raison. Il prit pour mission d'avoir copains anoblis, tous Lord du pays, pour son bon vouloir.
Tous forts aux combats, à pourvoir rivaux ou judas. Fils vaillants faits pour bannir l'affliction ou quidams craints ayant goût à l'admiration d'autrui...parfois roublards mais jamais malfaisants, tous unis.
Joli carnaval, paradant sur son layon, carquois au dos, flambards à la main:
" Qu'ils sont imposants nos divins soldats, nos vrais lions, nos hardis!"
Marchant toujours, droit au but, chacun trouvait alors sa motivation aux assassinats prochains, chantant un air tribal: "Un pas pour un coup, un bond pour un mort".
La nuit arrivait, unissant nos copains d'incursion, oubliant la fonction, laissant alors la paix aux immolations, au profit d'un plat frugal mais plaisant, car apaisant à la passion du tison.
La tribu continuait alors son raid aux matins tôt, parfois un furtif à l'abri d'un buisson finissait abattu, mais toujours aucun front à l'horizon...
Un jour qui suivit, au final, un canton voisin offrit à nos fantassins son combat sanglant. Là apparut un mur d'opposants imparfaits, cannassons corrompus portant cochons noirs, aux obscurs trots passant aux galops. Nos compagnons sont ravis, d'un sang-froid hors-pair, tirant au sort à qui aura l'avant propos du rapport...
La confrontation parait sans fin, pas à pas, nos fanfarons font front aux avortons. D'abords nos arcs pour punir, puis nos poings pour aboutir. Du flanc rival, plutôt du bois piquant ou tranchant, puissant pour mourir...
Mais point au bon vouloir du rival, la faction d'anoblis du pays ont pourri juda sur un air tribal:
"Un pas pour un coup, un bond pour un mort,
nous vous tordrons le cou, nous parfairons vos corps!"
On omit aucun traînard, au final la paix du Roi fut l'absolution pour nos champions, nos gagnants...