DeletedUser2296
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Caviardage
Délesté de son habituelle armure, Engueran quitta le Palais des Ordre et se dirigea d'un pas rapide vers le scriptorium. Dans la nuit qui tombe, ce bâtiment reste reconnaissable entre tous, du fait des nombreuses lumières qui éclaire son intérieur. Il commence à apprécier ce lieu qu'il ne fréquentait que trop peu avant que le Roy ne lui confie cette mission.
Il placarda une affiche sur le mur le plus en vue du scriptorium:
"Moi, Roy par la grâce des cieux,
vous remercie d'avoir enrichi le royaume
de vos plus belles et valeureuses plumes.
Vous êtes, nobles et moins nobles,
invités à élire votre caviardage préféré,
et donc aider a couvrir de couronnes les plus méritants.
Pour rappel:
1er lot : 200 pièces d'or + 10% de provisions sur un village
2° lot : 100 pièces d'or + 10% de provisions sur un village
3° lot : 50 pièces d'or + 10% de provisions sur un village
Il entra ensuite dans le bâtiment, saluant de le tête les lecteurs encore installés aux pupitres de bois. Il posa sur un premier pupitre un premier parchemin, hors concours mais particulièrement important pour lui. La rectrice de l'académie des Arts, Princess, avait glissé sous sa porte une petite création pour l'encourager dans sa tâche, bien que maladroit, il avait apprécié qu'elle montre l'exemple et participe à la joute:
Texte honorifique (à ne pas prendre en compte pour la joute)
Les hommes, oiseaux indolents,
Compagnons amers, à peine sur les planches,
Ces rois, maladroits et honteux laissent
Piteusement traîner ce voyageur,
Gauche et laid, l'un agace, l'autre, infirme,
Semblable au prince des tempêtes,
se rit de l'exilé, au milieu des huées.
Compagnons amers, à peine sur les planches,
Ces rois, maladroits et honteux laissent
Piteusement traîner ce voyageur,
Gauche et laid, l'un agace, l'autre, infirme,
Semblable au prince des tempêtes,
se rit de l'exilé, au milieu des huées.
Il se dirige ensuite vers les deux autres pupitres et y dépose les deux participations officielles de la joute.
Texte 1:
Dans l'escalier
C'était la nuit
Ici il fait noir
L'hiver comme l'été
Serre-moi dans tes bras
Embrasse-moi
Notre vie c'est maintenant
Si tu cessais de m'embrasser
Il me semble que j'mourrais étouffée
on n'est plus des enfants
On l'âge de travailler
On a celui de s'embrasser
Plus tard il sera trop tard
Notre vie c'est maintenant
Embrasse-moi !
C'était la nuit
Ici il fait noir
L'hiver comme l'été
Serre-moi dans tes bras
Embrasse-moi
Notre vie c'est maintenant
Si tu cessais de m'embrasser
Il me semble que j'mourrais étouffée
on n'est plus des enfants
On l'âge de travailler
On a celui de s'embrasser
Plus tard il sera trop tard
Notre vie c'est maintenant
Embrasse-moi !
Texte 2:
La rose, ce matin, au soleil,
A perdu sa robe pourprée
Et son teint mignonne.
Elle a laissé cheoir du matin au soir,
Si mignonne, sa jeuneusse.
La vieillesse fera vostre beauté.
A perdu sa robe pourprée
Et son teint mignonne.
Elle a laissé cheoir du matin au soir,
Si mignonne, sa jeuneusse.
La vieillesse fera vostre beauté.
Un dernier coup d'oeil à ses remaniements de ses poèmes préférés, et il rebroussa chemin vers le Palais des Ordres, non sans éprouver une certaine fierté envers ses braves, qui une fois de plus, ne l'avait pas déçu.
La Notation
Vous devrez noter chacun des textes et ajouter à la note un petit (ou long) commentaire sur votre ressenti, la forme toussa toussa ...
N° Texte
Note: x/20
Commentaire: xxx
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