Epreuve N°4
« Valheureuse, ma jolie princesse. Pour vous, je me suis bastu, pour vous j’oi énormément souffert, mois pour vous je suis là, plein d’amour et de tendresse à vous apporter. »
L’été se fist alors sentir, le soleil se mist à taper sur le défunt ; des papillons se posèrent par ci et par là, les oiseaux en profistèrent pour chanter… Le duc organisa alors une immense fêste pour célébrer le mariage de la princesse Valheureuse et de son galant prince Euphorion 13 le chanceux. »
En cet instant, rien ni personne ne pouvoist empêcher ce terrible affrontement : le combat alloist commencer entre les deux chevaliers quand soudoin une damoiselle installée dans les gradins s’évanouist de peur. En foist, cette belle jeune fille étoist l’oinée du roi. C’étoist une damoiselle noble, magnifique de fort caractère, elle s’appeloist Trianeste, et elle étoist le trophée du voinqueur. Le preux chevalier, Gauvoin l’oimoist plus que toust, toust comme son adversoire Euphorion 13 le chanceux et son ami michel. C’est à cest instant que le combast commence.
Après s’être serrés la moin, les deux chevaliers montent sur leurs destriers. Gauvoin prend un peu de champs alors que Tristan se concentre. Les paroles du roi augmentent la pression : <<Le voinqueur obtiendra le cœur de ma fille : Anne, tandis que le perdant devra trépasser !>>.
Les deux chevaliers fous piquent leurs chevaux et les loissent galoper de leur plus grande allure. Les lances en avant, toust comme les écus. Les armes s’entrechoquent si fort qu’elles sont brisées, les écus bosselés et les heaumes fissurés. Je vous avois voulu la malemort dist il ?
Euphorion 13 le chanceux apprend qu’il a des pouvoirs, tout comme ses parents, occis par l’ignoble Fanzou.
Euphorion 13 le chanceux est blessé à la têste, son nasal a été enfoncé dans sa bouche sous la pressions des débris des lances. Une deuxième jouste commence, quand les destriers arrivent face à face, Gauvoin est éjecté de sa monture par un puissant coup de Euphorion 13 le chanceux. C’est à présent un combast au sol sanglant, sans relâche. Les chevaux ruent, se cabrent… toust comme les deux chevaliers, les épées sont enveloppées de sang … D’un coup puissant, Gauvoin tranche le bras gauche de Euphorion 13 le chanceux comme une tranche de poin. Le félon meurtri sous la douleur. Le courageux chevaliers se hâste de le massacrer quand Euphorion 13 le chanceux lui demande grâce. Le voinqueur lui accorde et le roi annonce la fin du combast. Gauvoin a gagné le cœur d’Anne tandis que Euphorion 13 le chanceux est exclu du terristoire royal.